Réception critique
La rencontre entre Daniel Hachard et Jean Rustin s'est produite il y a une dizaine d’années lorsque le poète est allé présenter au peintre une série de textes. Jean Rustin s’y reconnaît et accepte alors de réaliser une lithographie qui illustrera le livre intitulé La Chair. L’Autre suivra quelques années plus tard. Le troisième et récent recueil a pour titre Le Soleil et vient approfondir et affiner le dialogue spontanément engagé entre peinture et poésie.
– Samantha Deman, Les Amis de Cimaise
De l'amitié de Daniel Hachard et Jean Rustin sont nés plusieurs livres, La Chair, L'Autre, imprimés sur papier éternel et au plomb mobile, à chaque fois accompagnés d'une lithographie de Jean Rustin. L'aventure se poursuit avec la dernière publication de la trilogie, Le Soleil, éditée comme à l'accoutumée en nombre limité par la maison belge Frédérique Ventos.
– Stéphanie Pioda, Beaux Arts magazine
Les amateurs ne rateront pas la lecture en public du livre de Daniel Hachard, La Chair, illustré d'une très belle lithographie de Rustin. Le comédien Xavier Florent lira des extraits de cet hymne à la chair, dans une scénographie reposant à la fois sur l'éclairage de plusieurs tableaux de l'artiste, posés sur des chevalets, et sur les interventions de la soprano Françoise Vanhecke qui jouera, pour l'occasion, du piano.
– Manuel Jover, L'Oeil
Votre texte va loin, sans aucune concession.
– Bernard Vargaftig, lettre
Votre livre est beau et pur comme quand l'eau et le feu sont une même chose dans l'amour.
– Bernard Vargaftig, lettre
Je suis très touché par ce que vous écrivez. allure d'épée tenant tout l'espace dites-vous, et c'est vraiment ça.
– Bernard Vargaftig, lettre
Le mouvement général du poème est neuf, vif, décapant.
– Bernard Noël, lettre
Vos "cahiers" dénotent bien plus que du talent.
– Pierre Oster, lettre
J'y ai découvert un poète, un vrai.
– Denis Manuel, lettre
Sa poésie est jetée, éclatée, enivrante, tourbillonnante. Des notations puisées dans la réalité sont enchâssées dans un vaste délire verbal non ponctué.
– Michel Dansel, Dictionnaire de la poésie française contemporaine
C'est donc à la célébration d'une renaissance que nous sommes conviés. La chair, maîtresse d'œuvre, veut être aimée mieux que par le regard qui s'émerveille sans la toucher, car la lumière est immatérielle. La chair se donne lourde de sa magie la plus animale, la moins sublimable : son odeur, impalpable mais substantiel essaim de miettes du corps. Elle enfante un poème qui se respire, lequel, ma foi, fait un poète inspiré.
– Jean Suquet, Les Livres
Voici une confession, un compte rendu de parcours, qui sort de l'ordinaire en ce sens que le précipité n'est pas seulement un "journal" mais un poème. Vous avez en effet le sens du beau (que vous dites à son niveau le plus subtil pp 3 et 4 : l'olfactif) sans quoi il n'y a pas de poésie (je parle bien sûr du beau senti organiquement, signe ascendant et non convention), le souffle, mais autant : du culot. Arriver à parler du bien-être à s'habiter (dans notre époque de stress), réhabiliter le corps en notre temps de poésie désincarnée, hyperintellectualisée, il fallait le faire ! Dites-moi donc qui l'avait fait depuis Gide. Cendrars ?
Votre poème a la force des vrais : la "grâce" du phrasé (un peu de Perse faisant chorus à de l'Apollinaire) et l'assise d'une morale. Que dites-vous du mot poéthique ?
Séduira ou irritera.
– Guy Chambelland, lettre
Ce recueil recèle une infinie tendresse, une réflexion lucide distordue par le prisme des images fracturées dans un discours logique.
– Michel Dansel, L'Education privée
Que te dire ? J’adore ! Mais comment fais-tu ? Bêtement j’ai envie de dire « mais où va-t-il chercher tout cela ? » Nous utilisions cette expression autrefois à propos de Fernand Raynaud, Robert Lamoureux. L’expression pourrait servir aussi bien pour Samuel Beckett que pour Jacques Anquetil.
– Denis Pouppeville, lettre
Quel beau texte poétique qui tombe au plus profond de mon oeuvre.
– Gilbert Pastor, lettre
Pour votre rouge, âpre et très bel Autre.
– Célia Panic, lettre
Vos livres circulent en rouge dans mes veines.
– Virginie Von Virou, lettre
Votre poésie est fulgurante et au bout de trois lignes je suis essoufflée.
– Dominique Wade, lettre
Vos textes sont si forts, bousculent tant que je n'ai guère de mot pour en parler.
– Dominique Wade, lettre
Lorsque j'avais reçu votre premier tome et que je l'ai ouvert j'avais la gorge nouée et à la lecture des poèmes j'étais pétrifiée.Je ne pouvais pas lire plus de quatre ou cinq pages. Une sorte de stupeur.
– Dominique Wade, lettre
je veux caresser ton cerveau, c'est inoubliable.
– Joanna Flatau, lettre